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Nous avons déjà réussi l'ascension de deux 6000
et d'un sommet technique. Nous avons bien merité quelques jours de
récupération avant de repartir en montagne. Nous restons donc deux
jours à La Paz où nous faisons de l'escalade. Ensuite, nous affrontons
la route "la plus dangereuse du monde " en VTT, entre la Cumbre (4700
m) et Coroico, plus de 3000 metres plus bas! Une fois reposés, nous
repartons pour 5 jours de montagne dans le massif du Condoriri, avec
l'objectif avoué de réaliser au moins 3 ascensions : le Pequeno Alpamayo,
la Piramide Blanca et la Cabeza del Condor. Nous nous réservons une
journée de repos qui sera finalement consacrée à de la cascade de
glace. |
Luc au sommet d'une voie d'escalade, à une demie heure de
bus du centre ville de La Paz.
Nos courageux héros affrontent les périls de la route "la
plus dangereuse du monde" ! C'est pas compliqué : droit
devant
pendant 50 km.
La route est effectivement vertigineuse, taillée à flanc
de montagne dans la jungle. Il n'y a pas la place de se
croiser,
et cela oblige les camions et les bus a de périlleuses
manoeuvres.
De nombreux véhicules ont déjà dévalé au bas de la falaise.
Une nouvelle route est en cours de construction, mais les
travaux
sont bloqués pour des raisons financières.
De nombreuses cascades inondent la chaussée, c'est spectaculaire,
mais dangereux...
Courage, plus que 35 km...
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Le premier jour, nous quittons La Paz pour nous rendre au
campement du Condoriri a 4700 m d'altitude, au dessus d'une
lagune. De là, nous partons pour l'ascension du Pequeno
Alpamayo
le matin du deuxième jour. Le lever du soleil nous surprend
dans la montée du glacier. La vue sur la lagune est superbe.
Quelques instants plus tard, nous arrivons au sommet du Tarija
(5060 m) qu'il faut franchir avant de redescendre au pied de
l'Alpamayo.
La descente vers le pied de l'Alpamayo comporte quelques
dizaines de mètres d'escalade facile.
La face de l'Alpamayo que nous voulons gravir est assez raide
(55°).
Quentin et Alex pendant l'ascension.
Luc et Philippe au sommet de la voie.
Ils ont bien gagné le droit de se reposer quelques instants...
Toute l'équipe au sommet.
La vue de là-haut est grandiose.
Trois argentins sponsorisés par Global Star nous prêtent
un téléphone satellite. "Allo chérie, devine d'où je
t'appelle
?"
La descente est facile mais il faut tout de même faire attention
où on met les pieds...
Enfin, le camp, Gilles n'est pas faché de rentrer.
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Le lendemain matin, alors que nous sommes en route pour la
Cabeza del Condor, le lever du soleil nous offre un feu
d'artifice
de couleurs.
Le Huayna Potosi se dessine dans la lumière de l'aube.
Voici le glacier qu'il nous faut contourner.
Le soleil est à présent levé, le Potosi trône dans le lointain.
Enfin, la Cabeza Del Condor se dévoile ! Elle est belle,
mais elle n'a pas l'air commode, nous ne savons toujours pas
si nous allons gravir la face S-W ou nous contenter de la
voie
normale, sur l'arête.
Finalement, nous optons pour la voie normale, c'est raide
tout de même...
Il y a un monde fou sur cette arête !
C'est les doigts dans le nez pour Alex. Philippe à califourchon,
immortalise la scène.
Le sommet est abominablement corniché. La trace s'arrète
là, nous décidons sagement d'en faire autant...
...sauf Alex et Luc qui tiennent à parcourir les derniers
mètres qui nous séparent du sommet.
Puis nous amorçons la descente, qui se révèle vertigineuse.
Ca rend Alex complètement enthousiaste.
Il faut encore redescendre un petit couloir assez raide.
Philippe et Q reprennent des forces avant de se lancer dans
le couloir.
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Pour la troisième journée consécutive, nous partons à l'assaut
des cîmes, mais cette fois-ci, nous attendons que le soleil
soit levé car la face de la piramide Blanca reste à l'ombre
très tard, inutile de se presser. Voici Luc et Philippe dans
la face. Les 3 autres se réchauffent un peu au soleil en bas
avant d'attaquer.
Le Pequeno Alpamayo vu du sommet, alors que l'orage menace.
Une photo, et on descend en courant.
La Cabeza vue du sommet de la Piramide Blanca.
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Grasse matinée pour se remettre de toutes ces émotions. Gilles
en pleine action.
Alex n'a peur de rien, il brave courageusement le péril de
la soupe au gruau d'avoine, aux nouilles chinoises, à la
semoule
et au fromage.
Détail de la chose.
Vue du camp
Nous escaladons une petite cascade de glace située à 3/4
d'heure de marche du camp. C'est Alex qui commence.
C'est au tour de Luc.
Mais c'est déjà l'heure de rentrer. Nous devons être de retour
à La Paz ce soir. Une dernière vue sur la Cabeza avant de
redescendre.
Allez ! Une petite dernière pour la route...
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